Nos animaux
Nos vaches Limousines
Les vaches sont des limousines, race à viande rustique supportant de rester la majeure partie de l’année au champ. Elles sont nourries essentiellement avec l’herbe et les céréales produites sur la ferme. Cette alimentation permet une croissance lente de nos animaux, gage d’une viande fine, persillée et juteuse. La prépondérance de l’herbe et l’absence de maïs nous permettent de vous proposer une viande riche en Oméga 3.
Les limousines sont réputées pour leurs qualités maternelles exceptionnelles. Au bout de neuf mois de gestation, les vaches vêlent la plupart du temps vite et sans aide, d’un et parfois de deux veaux. Ils restent avec leur mère jusqu’à l’âge de 8 à 9 mois, âge auquel ils sont sevrés. C’est à ce moment que certains veaux sont vendus en vente directe, quelques mâles sont castrés pour être élevés et engraissés en tant que bœufs. Les génisses (jeunes femelles) sont conservées pour renouveler le troupeau.
Quelques mois après, le taureau reproducteur saillit les vaches pour que les veaux naissent l’année suivante.
Nos vaches Nantaises
Depuis 2020, nous élevons une dizaine de Vaches Nantaises.
Les vaches Nantaises sont une race en plan de sauvegarde, de la même famille que les Parthenaises ou les Maraichines. Très répandues dans notre région (Loire-Atlantique et ouest du Maine et Loire) jusque dans les années 1950, cette race a failli disparaître à cause de la révolution agricole des Trente Glorieuses, puisqu’il n’en restait que quelques dizaines d’animaux au début des années 80.
Réputé pour la force et la docilité de ses bœufs de travail, c’est surtout un animal très rustique, supportant les zones humides et les marais. Les vaches ont de très bonnes qualités laitières, d’où la renommée du « Veau Nantais » : il s’agit d’un veau élevé « sous sa mère », qui donne une viande tendre, fine, avec un goût bien spécifique à la race, et très apprécié.
En plus de vous proposer ainsi une viande de veau savoureuse, cette démarche nous permet aussi de contribuer, avec le le Conservatoire des Races Animales en Pays de la Loire (CRAPAL) et l’Association de la Vache Nantaise, à la préservation et à la relance de cette race locale.
Nos brebis
Nous élevons l’un des derniers troupeaux de « Moutons de Belle-Ile », race menacée de disparition (une centaine de brebis, sur les 600 qu’il reste de la race…). Nous travaillons toujours avec le Conservatoire des Races Animales en Pays de la Loire (CRAPAL), ainsi qu’avec l’Association des Moutons de Bretagne pour la préservation et la sauvegarde de cette race.
Nos animaux sont élevés exclusivement en plein air (ils ne passent pas en bergerie), ils sont nourris à l’herbe avec juste un peu d’avoine avant l’agnelage. Le mouton de Belle-Ile est un mouton rustique, prolifique et à croissance lente qui lui permet de ne pas « faire de graisse » et d’obtenir une viande particulièrement fine et savoureuse.
Le mouton de Belle-Ile tire son nom du fait que le dernier troupeau ait été trouvé sur cette île morbihannaise dans les années 80. Cependant, cette race est la « descendante » d’une race angevine et vendéenne appelée « Mouton de Mortagne » ou « Mouton de Cholet ». En effet, Gabriel-François de Rougé, seigneur de Cholet et de Mortagne et comte de Chemillé, croisa, dès la fin du 18ème siècle, des moutons « Landes de Bretagne » avec des moutons des Flandres, ce qui donna les races dites « de Mortagne » ou « de Cholet ». On retrouve des traces de ces races dans des archives du 19ème siècle, ainsi que sur des photographies du début du 20ème siècle.
Notre Ânesse Baudet du Poitou
Afin de permettre l’élevage de nos brebis « en plein air intégrale », nous avons renoué avec une pratique ancestrale, qui s’est perdu depuis le début du 20ème siècle, en même temps que la disparition des derniers loups : en partenariat avec le CREGENE, Conservatoire des Ressources Génétiques du Centre Ouest, l’Association des Races Mulassières du Poitou et l’Asinerie des Baudets du Poitou, nous avons accueilli Kastafiore du Parc, une jeune Ânesse Baudet du Poitou, qui vit toute l’année avec nos brebis.
Son grand gabarit, ses aptitudes naturelles, et l’aversion qu’ont les ânes pour les canidés, protègent ainsi notre troupeau contre les attaques des renards, des chiens errant… et peut-être demain, des loups ? Elle est en tout cas d’une redoutable efficacité, et toutes nos brebis ont très vite compris que Kastafiore était leur protectrice, se rassemblant autour d’elle dès qu’elles sentent un danger…